La maison de la culture Omar oussedik de jijel

La maison de la Culture Omar Oussedik de Jijel a tracé un riche programme aux enfants à l’occasion des vacances scolaires d’hiver qui s’étalera du 21 décembre jusqu’au 4 janvier de l’année prochaine.

Durant toute cette période, mis à part les vendredis, il est programmé chaque jour une représentation théâtrale durant la matinée à partir de 10 heures alors que les après-midis seront consacrés à différentes activités de jeu, dessin, l’initiation à la musique, travaux manuels pour la réalisation de poupées et la projection de deux fils documentaires dont l’un concerne le premier président du GPRA, Ferhat Abbas. La partie théâtrale comptera pas moins de 13 représentations.

L’association El Manar de Jijel a présenté hier Le village oublié, alors que les jours suivants les chérubins auront à apprécier Les secrets de l’île de l’association El Besma de Skikda (mardi), La ville de Nadhfane, en référence à la propreté dans nos cités, de l’association Chihab d’Annaba, et enfin la dernière représentation de la semaine, le jeudi avec La forteresse des héros de l’association Numidia de Bordj Bou Arréridj.

La deuxième semaine débutera le samedi 28 décembre avec une pièce d’une troupe de Maghnia (wilaya de Tlemcen) intitulée Les rêves d’enfance suivie le dimanche par Le monde des poupées de l’association Wala de Tébessa laquelle laissera les planches le dimanche à La tente de tante Faïza que présentera la troupe Melikchi de Boumerdès.

Le 31 décembre, ce sera au tour de l’association Baraime de Skikda de présenter Hanine, alors que le 1er jour de 2020 reviendra à l’association Tassili de Constantine de présenter La fourmi querelleuse. Semsem et la sirène et Le chalet abandonné seront les deux dernières représentations qui verront monter sur les planches les artistes du théâtre régional d’Aïn Beïda (jeudi 2 janvier) et de la coopérative culturelle Tafitika d’El Eulma dans la wilaya de Sétif le samedi 4 janvier.

Grève des vendeurs de fruits et légumes du marché couvert

Les vendeurs de fruits et légumes du marché couvert du centre-ville de Jijel ont observé dimanche matin un débrayage en signe de protestation contre la prolifération du commerce informel aux alentours.

Dans la matinée, pendant que le marché couvert était fermé, aucun vendeur informel n’était présent sur la chaussée où des policiers veillaient à y interdire toute installation. Les derniers jours, les alentours de ce marché couvert de fruits et légumes étaient pleins d’étalages vendant essentiellement des fruits, rendant la circulation des véhicules des plus aléatoires.

Un commerçant que nous avons rencontré devant une des quatre portes d’accès à ce marché couvert nous dira qu’on «ne peut accepter cette situation devant l’augmentation du nombre de vendeurs informels qui ne sont soumis à aucun impôts alors que nous sommes obligés de payer».

On rappellera que le centre-ville de Jijel avait connu une situation bien pire au début de la présente décennie où le commerce informel de fruits et légumes, d’habillement et d’autres articles s’était approprié les rues Dekhli Mokhtar, des frères Mékideche, Si El Houes et Ahcène Bencheikh. Cet espace de commerce informel qui avait phagocyté une bonne partie du centre-ville avait été démantelé en septembre 2015 suite à une instruction de l’ex-wali, Larbi Merzoug